« Si en 2019, t’as pas de stratégie digitale, t’as raté ta vie » : nous ne serons pas aussi radicaux que certains philosophes de notre temps, mais il y a du vrai dans cette affirmation. 80% des consommateurs se renseignent sur Internet avant de faire un achat, demander un devis, ou même postuler à une offre d’emploi.
Donc si vous n’êtes pas présents sur le Web, vous êtes invisibles pour eux et ne risquez pas de les transformer en clients. Alors finies les mauvaises excuses ! Voici 3 réponses pour leur tordre le cou.
(Mauvaise) raison n°1 : Mes clients ne sont pas sur Internet
Pour commencer, comment pouvez-vous en être aussi sûrs ? Entre les pseudos sur les réseaux sociaux et les adresses mail « poubelle » pour s’inscrire à des newsletters, vous ne les avez peut-être pas identifiés en tant que tels. Certains outils comme l’excellente plateforme de relation client Spread pourraient vous aider à établir la connexion entre vos clients et les internautes qui visitent votre site. Et vous seriez peut-être surpris du résultat…
Dans tous les cas, avec 90% de la population française connectée à Internet et plus de 33 millions de Français sur Facebook, vos clients en font forcément partie ! Et ce n’est pas près de s’arrêter : vos clients actuels sont peut-être plus habitués à recevoir des coups de fil ou à préférer les rendez-vous physiques, mais qu’en est-il de vos futurs clients ? Vous ne vous connaissez pas encore, mais il y a fort à parier qu’ils seront plus appétents au Web qu’aux autres formes de communication (et de vente).
Prenons un exemple : vous proposez des services de gestion de patrimoine. Vos clients sont plutôt dans la tranche 55-70 ans et naviguent peu sur le Web. Mais qui dit tranche d’âge, dit aussi évolution de la clientèle. Vos futurs clients ont peut-être la quarantaine, mais peuvent déjà commencer à se renseigner sur la gestion de leur patrimoine. Et quand ils auront avancé dans leur réflexion et qu’ils se poseront des questions plus sérieuses, il ne faudra pas louper le coche. Seule solution : proposer dès maintenant des contenus répondant à chaque étape de leur questionnement.
Si vous n’avez pas adopté de stratégie digitale, on espère au moins que vous avez une stratégie tout court. Et que vous avez bien étudié vos personas, puisqu’il s’agit d’une étape essentielle pour une belle production de contenus à valeur ajoutée. Vous avez donc normalement en mains leurs problématiques traduites en langage Google, à savoir expressions et mots-clés. Avec une bonne stratégie de contenu, vous voilà parés : quand vos futurs clients iront se renseigner sur le Web, c’est sur vos contenus qu’ils atterriront !
(Mauvaise) raison n°2 : Mes clients viennent par le bouche-à-oreille
Applaudissez le champion toutes catégories : « Le bouche-à-oreille fonctionne très bien et nous amène beaucoup de clients, pas besoin d’aller en chercher d’autres sur le Web ».
A votre avis, les personnes à qui on vous a recommandées, vont-elles croire leur interlocuteur sur parole ? Non bien sûr ! Comme tout le monde, elles vont aller vérifier sur le Web si l’entreprise recommandée est digne de confiance. Et puisqu’on parle de confiance, je vous rappelle que le dernier algorithme Google, le fameux E-A-T, correspond à trois notions essentielles pour être visibles dans les moteurs de recherche : Expertise, Autorité et Confiance (Trust en anglais). Ça ne vous rappelle rien ? Bon sang, mais c’est bien sûr, ce sont trois des cinq axes de notre méthodologie « Radar » !
La confiance, ça se mérite. Et si quand votre prospect vous cherche sur le Web, il ne trouve rien à part une page Facebook créée par un stagiaire et inanimée depuis, ça ne va pas beaucoup le rassurer sur votre expertise. Et ça va surtout lui montrer que vous vous préoccupez très peu de votre e-réputation.
Reprenons l’exemple du gestionnaire de patrimoine. Si je fais une recherche sur Lyon, voici ce que j’obtiens :
La première partie de la page est occupée par une annonce. Intéressant, mais beaucoup moins que les 38 avis positifs décernés à DLCP. Voilà comment on crée la confiance avant même d’entrer en contact : grâce à Internet ?
Et puis vous devez comprendre que même si vous n’avez pas de présence en ligne, il se peut que les internautes parlent de vous sans que vous soyez au courant. Si c’est en bien, c’est dommage, vous ne pouvez pas récolter ces louanges (et remercier). Mais si votre entreprise est victime d’un bad buzz alors que vous n’avez aucun compte sur les réseaux sociaux, il va falloir réagir vite, pour ne pas dire en urgence. Et intégrez les codes de Twitter en quelques jours, ce n’est pas une mince affaire…
Souvenez-vous de la mésaventure de Lactalis fin 2017 : suite à la diffusion de Cash Investigation traitant de lait infantile contaminé issu de leurs usines, le groupe a créé un compte Twitter en catastrophe pour publier… des communiqués de presse et des réponses hyper normées. Bien loin de l’esprit de Twitter, ou leurs détracteurs s’en sont donné à cœur joie.
(Mauvaise) raison n°3 : Ça coûte trop cher, je vais confier ma stratégie digitale à un stagiaire
Vous avez consulté une agence qui vous a proposé un budget annuel pour ses prestations : bien évidemment, vous avez l’impression que c’est cher puisque la stratégie digitale ne faisait pas du tout partie de vos plans. Votre conclusion : on va récupérer le stagiaire de la com’, il saura bien s’occuper du digital.
Sauf que… les stagiaires sont jeunes, sympathiques et souvent très désireux d’apprendre mais justement, ils n’ont pas l’expérience qui les rendrait autonomes. Il vous faudra donc les former. Qui s’en occupera dans votre entreprise ? Entre le manque de temps et le manque de compétences, vous trouverez sans doute peu de volontaires.
Et un alternant me direz-vous ? Un alternant est effectivement un peu plus expérimenté, mais il n’aura jamais autant de cordes à son arc qu’une agence comptant un spécialiste SEO, un rédacteur Web, un champion des réseaux sociaux, un gestionnaire de campagnes publicitaires… Et puis, un alternant, ça a un coût. Selon l’école où il poursuit ses études, comptez près de 20 000 euros à l’année ! Rien ne vous empêche de le faire coacher, mais faites appel à des professionnels : sinon, en pensant économiser de l’argent, vous risquez d’en perdre beaucoup plus…
Alors, vous avons-nous convaincus ? Si vous commencez à oublier vos (mauvaises) excuses et à vous poser des (bonnes) questions, téléchargez vite notre checklist pour évaluer le coût de votre stratégie digitale !
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