Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’une action mélangeant culture, citoyenneté et digital.
Vous connaissez sûrement le site Make.org, fondé par Axel Dauchez (ex-Deezer et Publicis) ? Cette start-up, dont le but est de redonner du sens au processus démocratique en engageant autrement les citoyens, « ubérise » l’appel citoyen : un sujet de société est mis en avant (par exemple les violences faites aux femmes), les citoyens trouvent et proposent des solutions, d’autres citoyens votent pour les meilleures contributions et un plan d’action issu des contributions prioritaires est mis en place, accompagné par des sponsors.
Ça lutte contre la dé-citoyenneté, c’est collectif, nécessaire et débouche sur des actions concrètes, donc c’est bien.
L’accès à la culture pour combattre les exclusions.
Le 27 juin dernier, Make.org a lancé sa nouvelle « Grande Cause » : l’accès à la culture pour tous. À leurs côtés, la ministre de la Culture Françoise Nyssen, la fondation Engie, Arte, le site de critique collaboratif SensCritique, l’Institut Télémaque qui agit sur l’égalité des chances dans l’éducation, la newsletter d’art Artips et de nombreux autres partenaires du milieu culturel.
La culture permettant l’inclusion dans la société, il est nécessaire de faire en sorte qu’elle soit accessible à tous.
Partant de statistiques effrayantes (3% de la population des musées est constituée d’ouvriers) alors que la Constitution garantit l’accès à la culture à tous les français, Make.org s’adresse aux internautes pour piloter les solutions à mettre en place.
Puis les utilisateurs votent parmi les contributions :
Ensuite vient l’étape de transformation, qui permet d’identifier les meilleures propositions, et enfin l’effective mise en œuvre des actions.
Une transparence qui change tout grâce au digital.
Alors pourquoi suis-je autant emballé ? Certes, les sondages en ligne sont loin d’être une nouveauté (change.org est l’une des première Civic Tech à proposer aux citoyens de s’asseoir à la table des négociations), mais, personnellement, j’ai toujours eu besoin de transparence pour me sentir écouté et concerné par un sujet (rapport à l’enfance, mon psy soigne tout ça, ne vous inquiétez pas). C’est ce que le digital permet de faire (et pourquoi on milite pour le travail collaboratif d’ailleurs).
Preuve en est, les actions mises en place sont suivies et accessibles à la consultation :
On retrouve la proposition initiale, l’objectif mesurable qui en découle et les partenaires associés.
D’autre part, j’ai justement trouvé le choix de ces partenaires hyper malin : médias, associations, entreprises… tous les âges et toutes les catégories socio-professionnelles sur des plates-formes elles aussi très diverses sont touchés : SensCritique pour les réseaux sociaux, Artipspour la newsletter, Radio FG pour la radio, Carrefour Spectacles et la Fnac pour les boutiques physiques et en ligne, Arte qui se positionne sur la plupart des supports numériques, …
Outre l’aspect de vouloir toucher une large majorité de la population, c’est aussi hyper malin pour ces marques car elles bénéficient des avantages des backlinks. Des liens qualitatifs qui redirigent vers votre site ? C’est ce que Google veut pour juger votre pertinence !
Autre bénéfice : l’utilisation des audiences des marques !
Sur SensCritique, réseau social de… critiques si je dois le rappeler, c’est plus de 290.000 abonnés, et une audience qui a l’habitude de collaborer et de s’asticoter, si je puis me permettre. Les socionautes vont forcément avoir plus de faciliter à s’exprimer et débattre.
Ici, pas d’appropriation de la cause à quelconque marque. Le sujet touche de près ou de loin le domaine du partenaire sans objectif de vente derrière. Bien entendu, il y a un objectif de communication et de réputation, mais bon ça, c’est le jeu de tout le monde.
Pour la cause, toute publicité est bonne à prendre. Le sujet, sous un autre format, n’aurait sûrement pas autant été pris en considération : seule une minorité de personnes aurait pris position. Pourquoi ? Communautarisme, individualisme, manque de confiance dans les moyens démocratiques traditionnels. Make.org donne l’opportunité à ces projets citoyens de gagner en visibilité et en implication grâce à son aspect collaboratif, et ses partenaires digitaux pertinents ! Allez, il vous reste quelques jours pour proposer votre contribution.
? ça se passe sur Make.org